tout d'abord, nous tenons à nous excuser platement de n'avoir pas communiqué nos aventures trépidantes la semaine dernière. Le temps file et ne s'arrête pas, voyez-vous.
Bref reprenons nos pérégrinations là où nous les avions arrêtées :
Le dimanche 14, nous sommes effectivement allés faire un tennis. Bastien avait réservé un court (le n°1, en l'occurrence). Bien évidemment, il n'avait pas pensé à demander la localisation des terrains (sachant qu'il y a plus d'une vingtaine de terrains de tennis répartis sur 4 sites, cette omission est potentiellement source de complications). Après avoir passé une série de coups de téléphone familiaux, nous nous sommes rendus vers les terrains. Oui, mais où ? Nous avons fini par trouver une série de 4 terrains jouxtant une piste d'athlétisme et avons (incroyablement mal, la reprise, c'est dur tout de même.) joué sur un terrain autre que celui que nous avions réservé.
Par la suite, nous nous sommes un petit peu promenés, Bastien a passé quelques dizaines de minutes à essayer de prendre un oiseau haut perché en photo. Echec cuisant. Nous sommes rentrés doucement, et avons fait le blog.
Le lendemain, nous sommes partis tôt du labo pour aller chez IKEA. Nous comptions louer un camion IKEA pour ramener nos petites emplettes. Il se trouve que la location ferme 3 heures avant le magasin et qu'en plus il faut aller chercher le véhicule à un endroit autre qu'IKEA. Tu parles d'un service... Nous avons finalement opté pour la livraison à domicile, prévue pour le mercredi en fin d'après-midi. Nous avons donc acheté un canapé orange, une table basse, une table de salon, des chaises de salon et une table de cuisine, en plus de menus objets, telle une couette, des draps, une passoire... Nous arrivons au stand de livraison pour apprendre que nous ne pouvons faire livrer les menus objets: "vous comprenez, comme c'est petit, on ne livre pas". Mathilde essaie de négocier avec la guichetière : "justement, puisque c'est petit, ça ne gêne pas de livrer ça en plus des autres gros trucs" (surtout que le prix de la livraison est proportionnel au poids des colis). Mais la guichetière ne veut rien entendre. Histoire de redorer le blason du service livraison, ladite guichetière nous apprend que si un objet est détérioré durant la livraison, IKEA nous échange l'objet abîmé mais la livraison n'est pas remboursée (!!!). Nous repartons donc après avoir rempli les papiers et s'être fait rembourser d'une erreur comptable de notre chère guichetière (flèche bleue pour les intimes). Nous bourrons nos sacs à dos comme nous pouvons, nous volons un sac IKEA jaune pour y mettre ce qui ne rentre pas dans nos affaires et l'accrochons tant bien que mal au vélo de Bastien. Et nous rentrons.
Le reste de la semaine se passe sans grand événement supplémentaire, si ce n'est la livraison des meubles de mercredi. Le mercredi matin, à peine sommes-nous arrivés au labo que Bastien reçoit un coup de téléphone du service livraison qui le prévient qu'ils vont bientôt arriver pour livrer les colis. Rappelons au passage que la livraison était prévue pour la fin d'après-midi. Bref. La livraison se passe sans accroc. Vous trouverez ci-jointe une photo du salon après livraison des colis.

Bastien, de manière fort avisée, attend Mathilde pour défaire et monter les colis. Ce choix est pertinent pour 2 raisons : il n'aime pas monter les meubles, au contraire de la damoiselle qui n'a qu'une hâte, c'est de rentrer assembler les gros légos qui trônent dans son salon.
Voici une photo du salon meublé. Pas mal, non ? Notez la touche verte ajoutée au canapé orange.

Le reste de la semaine s'est passé tranquillement. Bastien continue de progresser lentement dans la connaissance de ses collègues de bureau (la plupart est en congrès ou en vacances, ou bien dans des pièces éloignées du bâtiment), et Mathilde découvre avec émerveillement l'ampleur des choses qu'il va lui falloir apprendre pour son nouveau travail, très différent du précédent.
Le samedi venu, nous avons décidé de nous équiper en matériel image et son. Pour ce faire, nous sommes allés à San Francisco et avons visité un centre commercial fort luxueux, ainsi qu'une sorte de Darty local. Nous sommes repartis de San Francisco les bras chargés d'enceintes d'ordinateur ainsi que d'un vidéoprojecteur. Le soir même, nous avons regardé un film à grand spectacle que nous avions déjà vu. Nous sommes fort satisfaits de notre matériel, et la projection sur le crépi blanc de notre salon offre à la peau maquillée des acteurs américains un réalisme acnéique très européen.
A noter que nous avons trouvé plusieurs petits supermarchés qui vendent plein de fruits. L'un d'eux vend du babybel. Bastien a même demandé (et obtenu) le fromage ayant le moins de goût possible pour mettre dans ses sandwichs (et ce n'est pas du babybel). Ces magasins vendent également le reste des aliments dont nous avons besoin pour manger (nous n'avons par contre pas encore trouvé d'endive).
Le dimanche suivant (21 juin), nous sommes à nouveau allés faire un tennis à l'université. Cette fois-ci nous avons trouvé le terrain que nous avions réservé, en haut du campus, au sommet d'un parking. On joue donc au tennis avec en toile de fond San Francisco et le Golden Gate, d'un côté, et des écureuils batiffolant dans les fûtaies de l'autre. Après le tennis, nous avons passé un petit moment allongés dans l'herbe du campus, avons consulté internet sur l'iPod touch gratuit que Mathilde a reçu avec le Mac qu'elle vient de commander, puis nous sommes allés acheter une étagère blanche (rapportée à vélo, toujours aussi pratique).
La semaine suivante s'est passée très calmement, et n'a été troublée que par la réception des deux colis que la famille Boussau nous avait envoyés. Maintenant, l'étagère blanche est habillée de quelques livres, ça commence à ressembler à une maison où des gens vivent pour de vrai.
Vendredi, nous avons été invités à dîner chez deux mathématiciens anglais que nous avions rencontrés lors de la marche des postdocs. Ces anglais-là ont fait leurs études à Cambridge, en Angleterre, puis sont allés faire leur thèse à Harvard, à Boston, avant de faire leur postdoc comme nous à Berkeley. De toutes ces glorieuses universités, ils disent préférer Berkeley, car la science y est plus dynamique, le climat plus agréable, et l'environnement plus intéressant. Par exemple, le poids des traditions est tel à Cambridge que certaines portes ne doivent être franchies que dans un sens (et gare à l'inconscient qui tenterait de passer la porte dans le mauvais sens). Il y avait également deux autres postdocs invitées à cette soirée, une Italienne et une Indienne (d'Inde). Tous sont un peu inquiets de la situation de l'emploi dans les universités, situation qui a empiré avec la crise. La soirée fut agréable, nous retournerons sans doute un jour l'invitation. Il nous faudra alors malheureusement cuisiner.
Le dimanche 28 juin, nous avons décidé d'aller faire un tour à San Francisco afin d'y acheter des chaussures d'été à Mathilde. Nous avions prévu de flâner le long de Haight street, où moultes magasins de chaussures branchouilles sont réputés se trouver. Dans le BART nous menant à San Fran, nous avons trouvé qu'il y avait beaucoup de monde et avons même croisé un vieux cycliste portant un maillot arc en ciel prônant "Ride with Pride". Serait-ce donc le jour de la Gay Pride ??? Mais oui !!! Quelle chance. Il y a foule, quelques drag queens (mais pas beaucoup), quelques personnes court vetues (cf la photo

Par la suite, nous sommes allés faire des courses sur Haight street, la rue historiquement peace and love, n'avons pas acheté de chaussures pour Mathilde mais plutôt 3 pantalons pour Bastien.
Nous sommes allés faire une petite pause goûter dans un café de la rue qui a servi une crêpe Nutella à Mathilde. Comme la coupelle qui contenait la glace accompagnant la crêpe s'est cassée en plein de morceaux dans l'assiette de Mathilde, la chanceuse a eu droit à une deuxième crêpe (avec au moins 2 fois plus de Nutella que la première, à croire que le cuisinier avait quelque chose à se faire pardonner).
Nous sommes ensuite rentrés à la maison, d'où nous vous écrivons là tout de suite maintenant.

Comme d'habitude, pour d'avantage de photos, cliquez ici.
Nous en sommes donc là de nos aventures. A bientôt pour de nouvelles sensations !
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