Pourquoi tant d'animaux sauvages à Berkeley ?

En marchant pour aller au labo il y a environ deux semaines (Mathilde avait des oeufs à récolter, bien avant Pâques), nous eûmes la surprise de rencontrer un couple d'ongulés dans le jardin un peu laissé à l'abandon d'une maison.

Cela fait plusieurs fois que nous rencontrons de tels animaux en pleine ville, soit de nuit (quand Mathilde revient du labo par exemple) soit de jour (la semaine dernière, Bastien a croisé un autre ongulé dans un autre jardin en faisant son jogging avec ses chaussures à doigts).
Il faut dire que Berkeley laisse une très grande part à la nature : les jardins sont souvent peu organisés, un peu en friches, et sans clôture, il y a beaucoup d'espaces verts là encore assez naturels et non fermés, et Berkeley se trouve à la limite du parc naturel de Tilden, où on doit pouvoir trouver beaucoup d'animaux (par exemple, un collègue de Bastien a trouvé dans le coin un serpent à sonnettes la semaine dernière).
La faune et la flore de Berkeley font qu'il est très agréable de s'y promener à pieds, ce qui n'est certainement pas une règle générale pour les villes de Etats-Unis. Historiquement, cela est du apparemment au mouvement architectural "Arts and Craft", né au Royaume-Uni au milieu du 19ème siècle, qui a eu beaucoup de succès ici, et qui recommande d'intégrer les maisons dans leur environnement naturel. Le résultat est très réussi.

Une gargouille à Berkeley

Une gargouille a Berkeley
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Une boite aux lettres à Berkeley

Une boite aux lettres a Berkeley
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Little mermaid ballet in the City

Little mermaid ballet at the City
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The show has not started yet. I like the curtain a lot!

Ne cherchez pas de poux à des fourmis.

Le travail d'équipe, il n'y a que ça de vrai.

Une page de pub dans un journal californien

Une page de pub dans un journal californien
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Toutes les publicites sauf une sont pour du cannabis "medical"...

Une petite brêve

Une info capitale pour briller dans les dîners mondains : il existe chez le poulet des mutants qui sont à moitié mâles et à moitié femelles. Sur la photo ci-contre, le côté droit du poulet a des caractéristiques femelles et le côté gauche a des caractéristiques mâles.
L'animal est une chimère : il/elle est littéralement à moitié mâle, et à moitié femelle.


L'histoire ne dit pas si l'animal pond des oeufs.

Allez, je retourne bosser.

Du nichon, du nichon, du nichon, ça va être chaud, ça va être chaud.

Non, il n'y aura aucune photo interdite aux mineurs. Non, il n'y aura pas d'histoire salace. Non ça ne va pas être porno, ni même érotique (bande de pervers).
Et pourtant non, vous n'allez pas être déçus.

On va parler d'allaitement et de température des bébés. Un nouveau-né doit rapidement s'adapter au froid du milieu extérieur, lui qui n'a jamais connu que le chaud cocon utérin.
Le lait de sa maman l'y aide. Plus précisément, le gras que contient le lait maternel va aller stimuler les cellules du gras du bébé (ces cellules sont les adipocytes bruns, pour ceux que ça intéresse) et leur faire produire plus de chaleur.
Comment ça marche ? Le gras du lait va stimuler une cascade de réactions qui vont modifier le métabolisme des cellules, qui vont à leur tour produire plus de chaleur.

Si on nourrit les nouveaux-nés avec seulement de la nourriture sucrée et non grasse (comme cela est le cas dans le ventre de la maman), rien ne se passe.
Conclusion : le téton de maman tient chaud au bébé, non seulement parce qu'il lui fournit du bon lait chaud, mais aussi parce qu'il lui fait produire plus de chaleur.

Cette autoinduction de chaleur est également stimulée chez le papa, mais c'est une autre histoire...

Au fait, toutes ces expériences n'ont été testées que chez la souris. Mais si vous avez envie de tester si c'est vrai... nourrissez votre bébé avec du sucre et vérifiez s'il attrape froid !

Pour plus de détails : http://www.cell.com/cell-metabolism/retrieve/pii/S1550413110000288

Et bonne journée,

Môa.

Bis repetita.

Bis repetita.
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22h35, Mathilde s'attache toujours a faire pondre ses mouches.
Cette nuit, elle restera au labo, et dormira par tranches de 1h30.

Les cages remplies de mouches.

Les cages remplies de mouches.
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Des embryons sur la plaque de ponte.

Des embryons sur la plaque de ponte.
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Les embryons sont les petits points blanchatres. La recolte n'est pastrop mauvaise.

Mathilde met ses echantillons dans le congelateur a -80C

Mathilde met ses echantillons dans le congelateur a -80C
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Plein de produits certainement toxiques

Plein de produits certainement toxiques
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Embryons au stade 5.

Embryons au stade 5.
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Les noyaux des cellules ont migre vers la périphérie de l'embryon, qui est donc plus clair que le centre.

Analyse de quelques embryons au microscope optique

Analyse de quelques embryons au microscope optique
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Mathilde analyse sa suspension d'embryons.

Mathilde analyse sa suspension d'embryons.
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Mathilde devant la hotte.

Mathilde devant la hotte.
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Elle travaille devant la hotte lorsqu'elle manipule des produits toxiques et volatiles.

21h, dimanche soir. Mathilde recolte des oeufs de drosophile.

21h, dimanche soir. Mathilde recolte des oeufs de drosophile.
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Les embryons viennent d'etre dechoriones (on a enleve leur chorion) par un passage a l'eau de javel. Ensuite, isopropanol pour les assecher, puis fixztion au formaldehyde (toxique). Ce soir, Mathilde pense finir vers 3h30, et elle devrait maintenir ce rythme pendant encore 10 jours.

21h, dimanche soir. Mathilde recolte des oeufs de drosophile.

21h, dimanche soir. Mathilde recolte des oeufs de drosophile.
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