C'est un opossum, c'est à dire un marsupial, avec sa petite poche pour mettre les bébés. De loin, on s'est dit "tiens, un rat", et, comme nous aimons bien les rats, nous sommes allés le voir de plus près. Finalement, c'était un "possum", comme on dit ici, très calme, ou bien très lent, on ne sait, et donc facile à prendre en photo. On aurait pu le prendre de plus près encore, mais nous ne voulions pas l'effrayer davantage.
Le possum est donc facile à prendre en photo. Il faut dire que sa stratégie de défense face aux prédateurs potentiels en fait une cible de choix pour les apprentis reporters. Quand il se sent très menacé, il paraît que le possum fait un pari. Il parie que le prédateur en question a sa dignité, et ne s'abaisserait pour rien au monde à devenir charognard. Et donc, le possum fait le mort. Ceci a valu au possum la réputation d'être un animal particulièrement idiot, et a associé son nom à l'expression américaine "to play possum", qui signifie "faire le mort". Pour une illustration de l'usage de cette expression, voir la scène finale de "Kill Bill, volume 2", de Quentin Tarantino (ne soyez pas trop intimidés par tant de culture, nous avons regardé les deux Kill Bill en DVD il y a une semaine). Il est possible que cette stratégie de défense explique la quantité de possums rencontrés sur les routes de Californie, d'Australie, ou de Nouvelle Zélande, sous la forme de "road pizzas" : faire le mort face à une voiture n'est apparemment pas efficace.
Ensuite, en jetant les poubelles, Bastien a rencontré non pas trois, mais cette fois 4 ratons-laveurs, qui fouillaient tranquillement dans les ordures. Chris le collègue de Bastien l'informe que les-dits ratons, bien que très mignons, sont aussi très agressifs, ont souvent la rage, et peuvent faire très mal avec leurs dents et leurs griffes pointues. Il faut donc se méfier des apparences.
Quoi qu'il en soit, ces rencontres nocturnes ainsi que l'observation quotidienne de moult passereaux, colibris et autres papillons et libellules, nous font réaliser que les villes américaines sont habités d'une faune bien plus importante, il nous semble, que leurs consoeurs françaises. Elles sont plus étendues, et provoquent donc une empreinte carbone plus élevée, mais sont en même temps, parce qu'elles contiennent de nombreux espaces verts et jardins, d'une certaine façon aussi plus "écolo". C'est assez logique, mais nous n'y avions jamais pensé.
5 commentaires:
peut-être mais à latillé david a réalisé un superbe bassin pour accueillir tous nos amis bestiaux de la vienne !!! alors qui dit mieux ? on mettra même un raton laveur en plastique, (au moins il ne nous bouffera pas !!
Je ne sais pas si vous arriverez à rencontrer des animaux mignons et exotiques comme ici, mais si l'eau est assez propre, j'imagine que vous devriez pouvoir attirer quelques moustiques.
Après plusieurs essais, je crois que je viens de comprendre comment on envoie un commentaire ! Wouah, ça fait plaisir.
Et bien moi, cet été, à la montagne, j'ai vu moult quantités de papillons et libellules de toutes tailles, dont de très jolies spécimens bleus (les libellules) qui s'accouplaient par centaines sur les pieds de myrtilles. J'ai même réussi à faire quelques photos sympas, et toc !
Bon maintenant, je ne sais pas comment vous les envoyer...
Félicitations Matthieu/Corinne !
Je suis content moi aussi que dorénavant vous arriviez à mettre des commentaires.
Ici aussi à Berkeley on a des libellules (dragonflies, en anglais), et des agrions (damselflies, plus fines, avec les ailes parallèles au corps au repos), mais on n'a pas réussi à les prendre en photos.
On va essayer de publier de nouvelles photos d'animaux, on en a vu pas mal ce week-end.
L'observateur détendu remarque parfois dans nos villes de France quelques touristes incongrus comme des renards par exemple, des écureuils également mais aussi des essaims d'abeilles qui fabriquent du vrai miel parce que les fleurs de ville sont moins polluées, sisi que les fleurs des champs, pesticidées jusqu'au coeur du pistil..;Je ne vous parle pas des mouettes et goelands parasites de sommeil qui finissent par se faire haïr de tous les habitants du bord de mer tant ils se sont adaptés à la ville plutôt qu'aux falaises...
Enregistrer un commentaire