Plein de jolies chenilles urticantes comme celle-ci nous tombaient dessus depuis les palmiers a cote pendant qu'on mangeait...
lundi 26 avril 2010
lundi 19 avril 2010
Une sélection de photos de nos trois derniers week-ends.
Il y a deux semaines, nous nous sommes promenés dans les collines de Berkeley. Il faisait beau, nous avons pu nous rendre compte qu'il devait être très agréable de vivre dans une des maisons ayant vu sur la baie, mais que jamais sauf miracle de la loterie nous ne pourrions nous offrir un tel cadre de vie.
Par contre, on a aussi vu un joli geai.
Il y a une semaine (pendant la conférence à Washington de Mathilde), je suis allé avec des amis du labo sur Angel Island, l'équivalent occidental d'Ellis Island. Ces deux îles servaient de zones de quarantaine pour les nouveaux migrants aux Etats-Unis. Angel Island a donc vu passer sur son sol nombre d'immigrants d'Asie, tandis que pour Ellis Island, c'étaient plutôt des Européens. Pendant la seconde guerre mondiale, Angel Island a également servi de prison pour des Japonais.
Outre ce passé finalement assez gai, Angel Island est désormais un parc naturel, dans lequel on peut randonner, et qui dispose de vues magnifiques sur la baie. Manque de chance, il ne faisait pas très beau ce jour-là, mais je pense que ça vaut le coup d'y retourner.
Enfin, hier, nous sommes allés voir des conférences à l'université de Stanford. C'est une université à une heure de route de Berkeley, qui contrairement à Berkeley est privée, mais qui comme Berkeley est une des 5 meilleures universités dans les bilans mondiaux. Ces deux conditions font de ces deux campus des ennemis intimes.
Le campus de Stanford est très grand (le deuxième campus le plus grand du monde paraît-il, après Moscou), très propre, très riche. Nous avions été très impressionnés par le campus de Berkeley en arrivant, mais le campus de Stanford est aussi extraordinaire. Alors qu'à Berkeley, plusieurs bâtiments sont laids, et n'ont pas été pensés comme s'insérant dans un ensemble architectural, à Stanford les bâtiments sont très homogènes, utilisent tous le même type de pierre. Les pelouses sont très moelleuses et très vertes, comme sur un golf. Par contre, le campus est un peu plat, alors qu'à Berkeley le relief du terrain est très agréable.
Stanford dispose apparemment de la deuxième plus grande collection de Rodin au monde hors de Paris, comme en atteste cette reproduction des "Bourgeois de Calais". On y trouve également un musée avec des Degas et des Roy Lichtenstein, mais nous n'avons pas pu visiter tout cela.
Stanford a également une chapelle, dans laquelle il est apparemment très agréable de se marier (mais probablement très cher également).
Quand on pense à l'ambition de la France d'avoir des universités parmi les 10 meilleures du monde, on se dit que nos dirigeants n'ont pas vraiment le sens des réalités. Ou alors il faudrait donner plus d'argent à l'enseignement supérieur. Pour information, l'année de scolarité à Stanford coûte 56000$.
Enfin, comme toute université américaine, Stanford est très fière de ses couleurs, comme le montre cet assemblage de fleurs en "S".
vendredi 9 avril 2010
Guépard au zoo de Washingtn
Ecole buissonniere pendant le congres.
Je te Zutte Bastien ! Je savais que j'aurais mieux fait de ne pas t'ecouter et de prendre le Canon !
Pour me venger, sache que le zoo a une super section oiseaux, avec volière dans laquelle on se promène au milieu des oiseaux (assez peu farouches, d'ailleurs) et tout et tout (le tout n'incluant aucune déjection aviaire).
J'ai fait quelques photos (pourries) avec l'iphone. Souffre !
Je te Zutte Bastien ! Je savais que j'aurais mieux fait de ne pas t'ecouter et de prendre le Canon !
Pour me venger, sache que le zoo a une super section oiseaux, avec volière dans laquelle on se promène au milieu des oiseaux (assez peu farouches, d'ailleurs) et tout et tout (le tout n'incluant aucune déjection aviaire).
J'ai fait quelques photos (pourries) avec l'iphone. Souffre !
lundi 29 mars 2010
Pourquoi tant d'animaux sauvages à Berkeley ?
En marchant pour aller au labo il y a environ deux semaines (Mathilde avait des oeufs à récolter, bien avant Pâques), nous eûmes la surprise de rencontrer un couple d'ongulés dans le jardin un peu laissé à l'abandon d'une maison.
Cela fait plusieurs fois que nous rencontrons de tels animaux en pleine ville, soit de nuit (quand Mathilde revient du labo par exemple) soit de jour (la semaine dernière, Bastien a croisé un autre ongulé dans un autre jardin en faisant son jogging avec ses chaussures à doigts).
Il faut dire que Berkeley laisse une très grande part à la nature : les jardins sont souvent peu organisés, un peu en friches, et sans clôture, il y a beaucoup d'espaces verts là encore assez naturels et non fermés, et Berkeley se trouve à la limite du parc naturel de Tilden, où on doit pouvoir trouver beaucoup d'animaux (par exemple, un collègue de Bastien a trouvé dans le coin un serpent à sonnettes la semaine dernière).
La faune et la flore de Berkeley font qu'il est très agréable de s'y promener à pieds, ce qui n'est certainement pas une règle générale pour les villes de Etats-Unis. Historiquement, cela est du apparemment au mouvement architectural "Arts and Craft", né au Royaume-Uni au milieu du 19ème siècle, qui a eu beaucoup de succès ici, et qui recommande d'intégrer les maisons dans leur environnement naturel. Le résultat est très réussi.
Cela fait plusieurs fois que nous rencontrons de tels animaux en pleine ville, soit de nuit (quand Mathilde revient du labo par exemple) soit de jour (la semaine dernière, Bastien a croisé un autre ongulé dans un autre jardin en faisant son jogging avec ses chaussures à doigts).
Il faut dire que Berkeley laisse une très grande part à la nature : les jardins sont souvent peu organisés, un peu en friches, et sans clôture, il y a beaucoup d'espaces verts là encore assez naturels et non fermés, et Berkeley se trouve à la limite du parc naturel de Tilden, où on doit pouvoir trouver beaucoup d'animaux (par exemple, un collègue de Bastien a trouvé dans le coin un serpent à sonnettes la semaine dernière).
La faune et la flore de Berkeley font qu'il est très agréable de s'y promener à pieds, ce qui n'est certainement pas une règle générale pour les villes de Etats-Unis. Historiquement, cela est du apparemment au mouvement architectural "Arts and Craft", né au Royaume-Uni au milieu du 19ème siècle, qui a eu beaucoup de succès ici, et qui recommande d'intégrer les maisons dans leur environnement naturel. Le résultat est très réussi.
Inscription à :
Articles (Atom)