Par contre nous sommes très occupés, et donc vous n'avez probablement pas reçu beaucoup de coups de téléphone.
Nous sommes allés voir un concert d'Henry Butler à San Francisco, avons mangé des hamburgers et des pizzas, et sommes débordés.
Vous pourrez trouver quelques photos sur Flickr. Mettez des commentaires !
Demain nous partons visiter le parc national de Lassen.
A plus tard pour de nouvelles photos, donc !
mardi 27 octobre 2009
samedi 24 octobre 2009
Le grand événement de la soirée.
Cela faisait plusieurs semaines qu'on le savait, on était préparé, on avait tout bien organisé.
Maintenant c'est fait.
Elle est verte.
Nous avons une nouvelle lampe.

Et Lucas est arrivé. Un voyage de quelques petites heures, il est frais comme un gardon et en forme. Peut-être un tantinet décalé dans ses horaires. Voici sa descente des marche, euh escalators http://www.youtube.com/watch?v=GQItAicKGD4. Remarquez le talent du réalisateur, qui coupe la vidéo exactement au moment où Lucas arrive.
A bientôt,
BB, LM, MP (vous avez droit à une lettre magique de plus, celui qui fait un scrabble avec ça a gagné une tringle à rideaux).
Maintenant c'est fait.
Elle est verte.
Nous avons une nouvelle lampe.

Et Lucas est arrivé. Un voyage de quelques petites heures, il est frais comme un gardon et en forme. Peut-être un tantinet décalé dans ses horaires. Voici sa descente des marche, euh escalators http://www.youtube.com/watch?v=GQItAicKGD4. Remarquez le talent du réalisateur, qui coupe la vidéo exactement au moment où Lucas arrive.
A bientôt,
BB, LM, MP (vous avez droit à une lettre magique de plus, celui qui fait un scrabble avec ça a gagné une tringle à rideaux).
dimanche 18 octobre 2009
Compensation.
Ce samedi soir, comme Mathilde était à la plage (en fait à une conférence à Monterey, donc au bord de la plage), j'en ai profité pour me faire une soirée de célibataire.
Je suis allé voir "The invention of lying", une comédie de Ricky Gervais, plus intelligente que la bande annonce ne le laissait supposer. Ensuite je suis allé voir un concert du Wayne Shorter quartet dans un auditorium de l'université (voir photos). Pour les connaisseurs, le Wayne Shorter quartet était composé de Wayne Shorter, donc, de Brian Blade, de John Patitucci, et de Danilo Pérez. J'ai trouvé ça très bien.
Le concert a duré 2h, la première heure étant un seul morceau sans pose.
Après le concert, j'ai voulu aller acheter une bande dessinée sur l'histoire de la logique (et la vie de Bertrand Russell) qui vient de sortir. Sur les coups de 10h, je suis donc allé dans une librairie encore ouverte (il y en a). Malheureusement il n'y avait pas la susdite BD. De dépit, j'ai acheté deux livres : un contenant des leçons de physique par Richard Feynman, et un autre sur l'histoire des statistiques.
Je ne suis vraiment pas raisonnable quand je suis laissé seul.
Je suis allé voir "The invention of lying", une comédie de Ricky Gervais, plus intelligente que la bande annonce ne le laissait supposer. Ensuite je suis allé voir un concert du Wayne Shorter quartet dans un auditorium de l'université (voir photos). Pour les connaisseurs, le Wayne Shorter quartet était composé de Wayne Shorter, donc, de Brian Blade, de John Patitucci, et de Danilo Pérez. J'ai trouvé ça très bien.
Le concert a duré 2h, la première heure étant un seul morceau sans pose.
Après le concert, j'ai voulu aller acheter une bande dessinée sur l'histoire de la logique (et la vie de Bertrand Russell) qui vient de sortir. Sur les coups de 10h, je suis donc allé dans une librairie encore ouverte (il y en a). Malheureusement il n'y avait pas la susdite BD. De dépit, j'ai acheté deux livres : un contenant des leçons de physique par Richard Feynman, et un autre sur l'histoire des statistiques.
Je ne suis vraiment pas raisonnable quand je suis laissé seul.
jeudi 15 octobre 2009
Thérapie génique : des humains OGM (en quelque sorte).
Il y a quelques semaines, nous vous avons parlé de plantes génétiquement modifiées (OGM) pour résister à des parasites. Aujourd'hui, nous allons parler de modifier génétiquement des humains, au travers de la thérapie génique.
Contrairement à ce qui se passe lorsqu'on veut faire des plantes OGM, lorsqu'on veut faire de la thérapie génique chez l'homme ou chez un autre type d'organisme, on travaille habituellement sur un organisme adulte ou déjà bien développé. C'est donc plus compliqué : mettre un gène dans une cellule oeuf, c'est facile : le gène n'a besoin de s'insérer qu'une fois dans un génome. Ensuite, le gène est copié avec le génome dans toutes les cellules de l'organisme au cours de son développement. Par contre, si on veut insérer un nouveau gène dans un organisme adulte, qui contient une très grande quantité de cellules, il faut que ce gène pénètre chacune des cellules. Beaucoup plus compliqué.
En pratique, lorsqu'on fait de la thérapie génique, on n'a donc pas l'ambition d'insérer le gène dans toutes les cellules de l'organisme. On cible donc juste quelques cellules importantes. Par exemple, si on veut faire de la thérapie génique pour réparer des muscles, ça ne sert à rien d'injecter le gène dans le cerveau.
Pour injecter un gène dans certains tissus ou organes, on a alors besoin d'une seringue, et d'un virus. La seringue, je pense que tout le monde voit comment ça marche. Le virus, c'est pour apporter le gène aux cellules. En effet, un virus, ce que ça fait, c'est rentrer dans des cellules, et faire produire à ces cellules des copies de lui-même. Un virus est donc capable de rentrer dans une cellule et de dire à la cellule "fais-moi ça". C'est exactement ce que l'on veut faire lorsqu'on fait de la thérapie génique : on utilise un virus modifié qui rentre dans les cellules pour leur dire : "Produis-moi cette protéine à partir de ce gène". Pour ce faire, grossièrement, on prend un virus, on enlève certaines parties de son génome pour le rendre aussi inoffensif que possible, et on lui rajoute le gène qu'on veut transférer à l'organisme ciblé. Ensuite, on le met dans une seringue, et on pique.
Très récemment, deux articles sont parus qui utilisent la thérapie génique pour traiter des maladies ou des déficiences.
Le permier article dont je veux parler est paru dans la revue Nature et a pour but de développer une thérapie génique pour traiter une forme spéciale de daltonisme, dans laquelle les individus atteints ne distinguent pas entre le rouge et le vert. Ces individus ne produisent pas certains photopigments, ceux sensibles aux moyennes ou grandes longueurs d'ondes (photopigments L).
Avant de tester une thérapie génique sur de tels individus humains, on la teste habituellement sur des organismes modèles, comme la souris ou des singes. En l'occurence, dans cette étude, les scientifiques ont pris des singes de l'espèce Saimiri sciureus (voir photo). Dans cette espèce, certaines femelles distinguent le rouge et le vert, mais les mâles n'ont pas le photopigment L : donc pour la même raison que les daltoniens, ils ne distinguent pas les couleurs rouge et vert. Ensuite, ces chercheurs ont pris un virus, l'ont modifié pour qu'il contienne le gène codant pour le photopigment L, et l'ont injecté sous la rétine de deux singes adultes ne distinguant pas entre rouge et vert.
20 semaines après injection, les singes sont devenus capables de distinguer entre rouge et vert. 2 ans après injection, ils le sont toujours. Cette réussite est étonnante, car ces singes arrivent à voir toutes ces couleurs alors que leur cerveau et leurs connections nerveuses se sont construites sans ces couleurs. Les auteurs concluent qu'un tel résultat est prometteur pour traiter certaines formes de cécité.
La deuxième étude a pour but de traiter la maladie de Parkinson, maladie associée à une baisse de dopamine dans le cerveau, et caractérisée par des problèmes moteurs. Cette maladie est habituellement traitée par la prise de L-DOPA, un précurseur de la dopamine. Malheureusement, après quelques années, des effets secondaires physiques et psychologiques sont souvent rencontrés. Les auteurs de cette étude (des Français pour beaucoup, si ça vous intéresse) ont traité des singes ayant des symptômes similaires à la maladie de Parkinson par de la thérapie génique : ils leur ont injecté dans le cerveau carrément 3 gènes qui permettent de synthétiser la dopamine. 12 mois après, les singes n'ont plus de problèmes moteurs, et n'ont toujours pas les effets secondaires qu'on rencontre habituellement rapidement chez les singes lorsqu'on les traite avec de la L-DOPA. Ces chercheurs sont déjà passés à des tests chez l'homme, chez 6 patients.
Bref, tout ça pour dire que la thérapie génique, ce n'est pas qu'une lubie ressortie à chaque téléthon pour récupérer de l'argent. Ca pourrait bien marcher. Comme pour les OGMs, avec lesquels la thérapie génique partage beaucoup de techniques, des questions éthiques se posent. Par exemple, à chaque fois qu'on insère un gène dans un organisme, on introduit aussi un virus, certes a priori inoffensif, mais virus quand même. On sait que les virus aiment recombiner les uns avec les autres, c'est-à-dire échanger une partie de leur génome les uns avec les autres. Quelles nouvelles souches de virus pourraient apparaître si un virus utilisé en thérapie génique se met à échanger certains gènes avec des virus "sauvages" ? Ces gènes pourraient alors aussi se retrouver chez d'autres espèces, en sautant de virus en virus, puisque le virus de la grippe nous vient parfois des oiseaux ou des cochons. De même que pour les OGMs, la question d'un transfert de gènes entre plantes se pose, ici la question d'un transfert de gènes entre espèces se pose également.
Et je ne parle pas des nouvelles générations de dopage qui sont en train d'être préparées...
Contrairement à ce qui se passe lorsqu'on veut faire des plantes OGM, lorsqu'on veut faire de la thérapie génique chez l'homme ou chez un autre type d'organisme, on travaille habituellement sur un organisme adulte ou déjà bien développé. C'est donc plus compliqué : mettre un gène dans une cellule oeuf, c'est facile : le gène n'a besoin de s'insérer qu'une fois dans un génome. Ensuite, le gène est copié avec le génome dans toutes les cellules de l'organisme au cours de son développement. Par contre, si on veut insérer un nouveau gène dans un organisme adulte, qui contient une très grande quantité de cellules, il faut que ce gène pénètre chacune des cellules. Beaucoup plus compliqué.
En pratique, lorsqu'on fait de la thérapie génique, on n'a donc pas l'ambition d'insérer le gène dans toutes les cellules de l'organisme. On cible donc juste quelques cellules importantes. Par exemple, si on veut faire de la thérapie génique pour réparer des muscles, ça ne sert à rien d'injecter le gène dans le cerveau.
Pour injecter un gène dans certains tissus ou organes, on a alors besoin d'une seringue, et d'un virus. La seringue, je pense que tout le monde voit comment ça marche. Le virus, c'est pour apporter le gène aux cellules. En effet, un virus, ce que ça fait, c'est rentrer dans des cellules, et faire produire à ces cellules des copies de lui-même. Un virus est donc capable de rentrer dans une cellule et de dire à la cellule "fais-moi ça". C'est exactement ce que l'on veut faire lorsqu'on fait de la thérapie génique : on utilise un virus modifié qui rentre dans les cellules pour leur dire : "Produis-moi cette protéine à partir de ce gène". Pour ce faire, grossièrement, on prend un virus, on enlève certaines parties de son génome pour le rendre aussi inoffensif que possible, et on lui rajoute le gène qu'on veut transférer à l'organisme ciblé. Ensuite, on le met dans une seringue, et on pique.
Très récemment, deux articles sont parus qui utilisent la thérapie génique pour traiter des maladies ou des déficiences.
Le permier article dont je veux parler est paru dans la revue Nature et a pour but de développer une thérapie génique pour traiter une forme spéciale de daltonisme, dans laquelle les individus atteints ne distinguent pas entre le rouge et le vert. Ces individus ne produisent pas certains photopigments, ceux sensibles aux moyennes ou grandes longueurs d'ondes (photopigments L).
Avant de tester une thérapie génique sur de tels individus humains, on la teste habituellement sur des organismes modèles, comme la souris ou des singes. En l'occurence, dans cette étude, les scientifiques ont pris des singes de l'espèce Saimiri sciureus (voir photo). Dans cette espèce, certaines femelles distinguent le rouge et le vert, mais les mâles n'ont pas le photopigment L : donc pour la même raison que les daltoniens, ils ne distinguent pas les couleurs rouge et vert. Ensuite, ces chercheurs ont pris un virus, l'ont modifié pour qu'il contienne le gène codant pour le photopigment L, et l'ont injecté sous la rétine de deux singes adultes ne distinguant pas entre rouge et vert.
20 semaines après injection, les singes sont devenus capables de distinguer entre rouge et vert. 2 ans après injection, ils le sont toujours. Cette réussite est étonnante, car ces singes arrivent à voir toutes ces couleurs alors que leur cerveau et leurs connections nerveuses se sont construites sans ces couleurs. Les auteurs concluent qu'un tel résultat est prometteur pour traiter certaines formes de cécité.
La deuxième étude a pour but de traiter la maladie de Parkinson, maladie associée à une baisse de dopamine dans le cerveau, et caractérisée par des problèmes moteurs. Cette maladie est habituellement traitée par la prise de L-DOPA, un précurseur de la dopamine. Malheureusement, après quelques années, des effets secondaires physiques et psychologiques sont souvent rencontrés. Les auteurs de cette étude (des Français pour beaucoup, si ça vous intéresse) ont traité des singes ayant des symptômes similaires à la maladie de Parkinson par de la thérapie génique : ils leur ont injecté dans le cerveau carrément 3 gènes qui permettent de synthétiser la dopamine. 12 mois après, les singes n'ont plus de problèmes moteurs, et n'ont toujours pas les effets secondaires qu'on rencontre habituellement rapidement chez les singes lorsqu'on les traite avec de la L-DOPA. Ces chercheurs sont déjà passés à des tests chez l'homme, chez 6 patients.
Bref, tout ça pour dire que la thérapie génique, ce n'est pas qu'une lubie ressortie à chaque téléthon pour récupérer de l'argent. Ca pourrait bien marcher. Comme pour les OGMs, avec lesquels la thérapie génique partage beaucoup de techniques, des questions éthiques se posent. Par exemple, à chaque fois qu'on insère un gène dans un organisme, on introduit aussi un virus, certes a priori inoffensif, mais virus quand même. On sait que les virus aiment recombiner les uns avec les autres, c'est-à-dire échanger une partie de leur génome les uns avec les autres. Quelles nouvelles souches de virus pourraient apparaître si un virus utilisé en thérapie génique se met à échanger certains gènes avec des virus "sauvages" ? Ces gènes pourraient alors aussi se retrouver chez d'autres espèces, en sautant de virus en virus, puisque le virus de la grippe nous vient parfois des oiseaux ou des cochons. De même que pour les OGMs, la question d'un transfert de gènes entre plantes se pose, ici la question d'un transfert de gènes entre espèces se pose également.
Et je ne parle pas des nouvelles générations de dopage qui sont en train d'être préparées...
mercredi 14 octobre 2009
Une soirée.
Il est 23h50.
Hier on s'est couché à 2h du matin, la veille à une heure équivalente, de même que l'avant-veille.
Il faut dire que Mathilde prépare un poster.
Naturellement elle est en retard, et donc on se couche tard.
La bonne nouvelle c'est qu'on a acheté des billets pour aller voir la compagnie de danse Pilobolus (voir ci-dessous) le 6 Novembre.
D'ici là j'espère qu'on dormira.
Hier on s'est couché à 2h du matin, la veille à une heure équivalente, de même que l'avant-veille.
Il faut dire que Mathilde prépare un poster.
Naturellement elle est en retard, et donc on se couche tard.
La bonne nouvelle c'est qu'on a acheté des billets pour aller voir la compagnie de danse Pilobolus (voir ci-dessous) le 6 Novembre.
D'ici là j'espère qu'on dormira.
mardi 13 octobre 2009
Pilobolus
Pilobolus est le nom d'un champignon qui se développe sur les bouses de vaches.
C'est aussi le nom d'une compagnie de danse qui s'inspire entre autres de phénomènes biologiques.
Voici la vidéo d'une danse appelée "Symbiose", que nous avons beaucoup aimée :
Si on en a l'occasion, on essaiera d'aller voir un de leurs spectacles en vrai.
Leur site web :
http://www.pilobolus.com/
C'est aussi le nom d'une compagnie de danse qui s'inspire entre autres de phénomènes biologiques.
Voici la vidéo d'une danse appelée "Symbiose", que nous avons beaucoup aimée :
Si on en a l'occasion, on essaiera d'aller voir un de leurs spectacles en vrai.
Leur site web :
http://www.pilobolus.com/
vendredi 2 octobre 2009
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